CCI Nantes St-Nazaire
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Communiqué de presse

Économie - 27 Juin 2014

14ème édition de « Conjoncture 44 »

Près de la moitié des dirigeants de Loire-Atlantique tablent sur une stabilisation, mais sans réel enthousiasme.

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Une conjoncture qui reste atone

790 entreprises, représentatives du tissu économique de Loire-Atlantique, ont répondu à l’enquête menée par la CCI Nantes St-Nazaire entre les 3 et 10 juin 2014. Le climat conjoncturel est jugé globalement stable et les perspectives davantage positives ; pourtant une certaine prudence se fait ressentir.

La situation des entreprises de Loire-Atlantique est restée globalement stable, à un niveau jugé modéré. Les chefs d’entreprise sont légèrement plus nombreux à la considérer moins bonne qu’en début d’année (43% contre 39%). L’évolution des principaux indicateurs s’inscrit également un peu en retrait, comparé à janvier, tout en étant mieux orientée qu’il y a un an. Les perspectives sont globalement positives mais restent fragiles en raison de la faible visibilité. Le solde d’opinion des chefs d’entreprises, entre ceux qui anticipent une situation en hausse et ceux qui prévoient une nouvelle baisse, est redevenu positif (+5) pour la première fois depuis mai 2011.

Un retour timide à l'optimisme

La situation dans l’industrie est jugée en demi-teinte sur les derniers mois avec 60% de jugements favorables ou stables (70% en janvier dernier). Les capacités de production restent notablement sous-utilisées. Le redressement escompté en janvier dernier ne s’est donc pas concrétisé. Les perspectives restent cependant orientées favorablement avec 8 industriels sur 10 qui prévoient une stabilisation ou une amélioration de sa situation. Le bas niveau des prix reste préoccupant et les industriels n’entrevoient toujours pas le redressement de leur marge. Les prévisions d’investissements restent atones en raison du manque de visibilité.

L’activité des services aux entreprises est globalement restée modérée avec les 2/3 des répondants qui estiment leur situation stable ou meilleure ces derniers mois. Ils étaient 75% en janvier dernier. Les prix restent serrés et la concurrence vive. Les prises de commandes nécessitent de plus en plus souvent de longues négociations avant d’aboutir. Les prévisions restent prudentes mais bien orientées, avec 4 chefs d’entreprise sur 5 qui entrevoient au moins une stabilisation de l’activité. Toute proportion gardée, les plus optimistes sont les professionnels de l’informatique, de la comptabilité ou en encore de la communication, grâce à un début d’assainissement des relations agences/annonceurs ; les moins optimistes sont les professionnels de l’immobilier (agences, architectes...).

Les professionnels du commerce de gros ont connu un début d’année plutôt décevant. Ils ne sont que 15% à en avoir un jugement favorable (25% en janvier dernier). Les responsables d’entreprises travaillant notamment pour les secteurs des biens domestiques et la construction subissent nettement la morosité de la demande finale. Un début de retournement s’observe dans le secteur du matériel agricole. Les anticipations restent plutôt positives (77% stables ou en hausse) mais la visibilité est là aussi jugée très réduite.

La morosité domine toujours chez certains

Concernant les professionnels du commerce et des services aux particuliers, plus de la moitié d’entre eux a observé une baisse tant de la fréquentation que du panier moyen ces derniers mois. Un sentiment de durcissement de la concurrence est ressenti avec des prix tirés vers le bas, des clients à la recherche de la meilleure promotion ou qui les attendent explicitement. Conséquence, les marges sont faibles alors que les charges (loyers notamment) progressent. L’incertitude domine pour les pharmaciens, et surtout les opticiens, qui s’interrogent sur leur avenir. Les anticipations, tout en restant majoritairement négatives, se redressent en misant sur l’été, le soleil, la coupe du monde… dans l’espoir de doper la consommation.

 

La conjoncture dans le secteur de la construction reste précaire avec 44% des chefs d’entreprises dont la situation s’est détériorée ces derniers mois (29% en janvier). Les perspectives de court terme ne se redressent pas malgré le bas niveau des taux d’intérêt. La concurrence est jugée de plus en plus agressive et déloyale. La demande est molle, varie fortement d’un mois à l’autre et rares sont les professionnels à avoir un peu de visibilité. L’ensemble des marchés sont concernés, qu’ils soient publics ou privés, professionnels ou particuliers.

Difficultés rencontrées - situation financière – marges de manœuvre

Les principales difficultés rencontrées par les chefs d’entreprises restent le manque de visibilité notamment dans l’industrie (2/3 des répondants), le bas niveau des marges (74% des répondants dans la construction) et la baisse du chiffre d’affaires (63% des répondants de l’hôtellerie-restauration). La motivation des équipes, habituellement cités par moins de 10% des répondants, fait un bond à 37%.
La situation financière des entreprises reste préoccupante pour 39% des répondants comme en janvier dernier, mais cette stabilité n’est qu’apparente. Les professionnels de la construction et du commerce sont les plus alarmistes avec une progression des opinions « préoccupantes » de 7 points pour la construction et 4 points pour le commerce de détail.

 

 

 

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