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Nantes - Le Voyage à Nantes 2023 bat tous les records
Le Voyage à Nantes 2023 est, en termes de fréquentation, la meilleure édition depuis la création de l’événement en 2012, avec 745 440 visites, soit une hausse de 22 % par rapport à 2022.
Jean Blaise : « Il y aura une autre thématique que les statues l’an prochain » Jean Blaise, le directeur du Van, avait le sourire. « Nous avions beaucoup travaillé sur la relecture du Van et la concentration sur un territoire assez réduit au centre-ville est une bonne chose. Mais on ne restera pas toujours en centre-ville et un deuxième parcours est déjà envisagé. L’idée de la thématique des statues a également séduit ».
Ces chiffres sont obtenus sans comptabiliser les œuvres dans l’espace public, même si elles ont connu un fort succès populaire, comme l’œuvre de Xu Zhen, rue d’Orléans ; celle de Sanam Khatibi dans le jardin de la Psalette, les statues revues par Olivier Texier, les allégories d’Amédée Ménard près du palais de justice…
Hélène Madec, la directrice du tourisme au Van, se félicite du retour des métropolitains. « Il y a eu une excellente fréquentation les week-ends d’ouverture et de fermeture et les week-ends restent les jours les plus fréquentés. Mais le visitorat étranger n’est pas en reste avec des fréquentations allant de 20 à 40 %, 26 % au château et 29 % aux Machines par exemple. Et en termes de retombées économiques, l’Auran les estime à 75 M€, contre 57 M€ en 2019 et 60 M€ en 2022 ».
Jean Blaise a reconnu qu’il aurait peut-être fallu poursuivre le Van pendant la coupe du Monde de rugby, « mais cela faisait dépasser nos budgets.
La prochaine édition du Voyage à Nantes se déroulera du samedi 6 juillet au dimanche 8 septembre 2024. Et il y aura une autre thématique que les statues pour l’an prochain.
Source : Presse Océan, 30/09/2023
Un été touristique contraint par l’inflation
10,6 millions, c’est le nombre de nuitées enregistrées sur la Loire-Atlantique pour la saison touristique 2023. C’est stable par rapport à 2022 (-1,4 %). Trois millions de personnes sont venues se promener en Loire-Atlantique cet été au moins le temps d’une journée.
Les visiteurs sont français à 79 % : ils arrivent des départements ligériens voisins, de Bretagne et d’Ile de France, mais ces «locaux» étaient moins nombreux qu’en 2022. Le retour des étrangers compensent cette baisse : les Allemands en tête, les Espagnols en ville, les Britanniques plutôt à la campagne pour leur grand retour après le Brexit, les Belges sont venus, les Néerlandais moins (-7 %).
Côté retombées, «l’été a été contraint par l’inflation»» relève Agnès Broquet, directrice « tourisme durable » à Loire-Atlantique développement, qui a mené l’étude : plus de la moitié des professionnels disent avoir été contraints d’augmenter leur tarif cette année. Les restaurateurs et les hôteliers observent une baisse du panier moyen, avec des chiffres précis en cours de calcul (54 € par jour et par personne en 2022). A contrario, la restauration bon marché et des supermarchés du bord de mer annoncent avoir vécu une saison record.
Les meublés et les gîtes ont constaté une occupation stable, avec 60 % de taux d’occupation contre 65 % l’an passé : une moindre fréquentation notamment causée par une augmentation du nombre de logements de tourisme proposés.
Dans les campings, les premiers retours donnent une hausse de 4% : «Le très bon printemps compense un cœur d’été plus difficile», note Nicolas Charrier, de la fédération régionale de l’hôtellerie de plein air, qui relève une hausse de 12% des touristes étrangers, « ce qui a compensé la baisse de la clientèle française».
Les périodes de météo perturbée ont profité aux lieux ou événements culturels. Les festivals ont aussi aimanté les visiteurs avec au cumul, 430 000 spectateurs, tout comme les fêtes privées, mariages et les cousinades, des rassemblements dont bénéficient les loueurs de salles du département.
Source : Presse Océan, 20/09/2023
Trois hôtels « très haut de gamme » 5 étoiles du prestigieux groupe Barrière, au moins quatre hôtels 4 étoiles…
L’image de La Baule est déjà fortement associée à l’offre touristique de luxe. Celle-ci va encore s’étoffer. Avec l’ouverture d’un nouvel établissement quatre étoiles, qui sera construit, puis géré par le promoteur Giboire, en 2026.
À La Baule-Les Pins, entre le quartier Lajarrige et l’Aquabaule, à deux pas du front de mer, mais légèrement en retrait, l’hôtel les Cimes bleues disposera de 100 chambres, un restaurant « bistronomique », un spa et des salles de séminaires.
Basé à Rennes, le promoteur immobilier Giboire, qui emploie 250 personnes et réalise 225 millions d’euros de chiffre d’affaires, se lance dans cette nouvelle activité, avec ce premier « hôtel destination ».
« Nous souhaitons nous diversifier dans les métiers d’exploitation et de service », résume le directeur général François Giboire. D’autres projets sont à l’étude, à la tour Bretagne de Nantes, ... Le groupe entend aussi développer son activité de coworking.
Pourquoi choisir La Baule pour se lancer dans l’hôtellerie ? « Le projet a été lancé ici par la Ville il y a plus de quinze ans, rappelle François Giboire. Notre nouvelle stratégie a été décidée ensuite. »
Appartements de prestige autour de l’hôtel, deux immeubles de sept étages seront aussi construits. Il s’agit de la résidence Canopée, avec 48 appartements de prestige, à livrer fin 2025. La contestation des riverains s’est longuement poursuivie en justice, avant qu’un accord ne soit finalement trouvé avec le promoteur.
Dans un contexte où le tourisme de masse a beaucoup moins la côte, le groupe s’adapte et vise un « ancrage territorial », avec une offre haut de gamme ouverte toute l’année, mais qui n’atteint pas le 5 étoiles, pour conserver une clientèle plus large et attirer les réunions d’affaires.
Il affiche aussi ses engagements en termes de développement durable. « Nous visons le label clef verte, rappelle le directeur, grâce, notamment, à une gestion de l’eau raisonnée. »
Source : Ouest-France, 22/09/2023
Saint-Nazaire - Saison touristique. Comment la région de Saint-Nazaire a su tirer son épingle du jeu
Les chiffres le confirment : Saint-Nazaire est bien devenue une ville touristique. 2023 restera désormais comme l’année record de référence. Malgré (ou grâce à) une météo capricieuse.
Jusque-là, ce sont 2019 et 2022 qui servaient d’années de référence, mais 2023 a joué les chamboule-tout : plus de 50 000 visiteurs pour le sous-marin Espadon, une hausse de 32 % pour la fréquentation des visites de patrimoine, près de 50 % pour les seules découvertes de la base sous-marine. La présidente de Saint-Nazaire Agglomération Tourisme (Snat), Céline Girard-Raffin, y voit une reconnaissance de « la complémentarité de notre offre, entre gratuit et payant, extérieur et intérieur. Cela se joue aussi avec notre offre en ligne qui permet de réserver simplement ».
Après un mois de juin caniculaire, l’été s’est révélé plutôt frais, voire pluvieux, « voire tempétueux », note Céline Girard-Raffin. Dommage pour les restaurateurs qui n’ont pas pu installer beaucoup leurs terrasses, alors que l’inflation s’était déjà chargée de diminuer la demande. « Il semble que les touristes aient choisi de se restreindre au niveau des restaurants pour s’offrir des visites ».
Le carton des visites d’entreprise. Chaque année, les Chantiers de l’Atlantique et Airbus ouvrent leurs portes pour les visites de l’office de tourisme. Et cela marche : plus de 16 000 visiteurs pour le chantier naval (+24 % par rapport à 2022) et plus de 2 000 pour l’avionneur (+12 %). Sans compter les croisières découvertes dont certaines permettent de découvrir le port ou le parc éolien, et l’exposition XXL installée au Life sur la transition énergétique. «
Si une grande majorité de touristes est « une clientèle de proximité » comme le souligne le directeur de Snat, Pierre Sabouraud, une autre s’est fait jour. « On voit bien des personnes venues de régions que l’on ne voyait pas avant ».
La Brière, un atout à (encore) faire découvrir. Cette année, la Snat avait ouvert un « tiny desk » (autrement dit une cabane) à la Chaussée Neuve à Saint-André des Eaux. Un vrai succès de fréquentation et un bon moyen de faire découvrir le Parc régional.
Le défi des Jeux olympiques en 2024
L’année prochaine, Saint-Nazaire veut maintenir le cap, « faire attention à la qualité de nos visites et au confort de nos clients », indique Pierre Sabouraud. D’autant plus que l’an prochain, l’été sera marqué par les Jeux olympiques de Paris, qui « vont amener d’autres populations, notamment celle qui profite de l’événement pour visiter et celle qui veut échapper aux endroits trop fréquentés ». La cité navale compte bien y jouer sa carte.
Source : L'Écho de la Presqu'île, 1/09/2023
Loire Atlantique - Y a-t-il trop de résidences secondaires sur la côte ?
Alors que les prix flambent sur la côte, en Loire-Atlantique, et que de plus en plus de personnes peinent à se loger, le phénomène des « volets fermés » et les locations courte durée posent question.
Au classement des communes comptant le plus de résidences secondaires, sur la côte de Jade, Préfailles trône à la première place, avec 68 %. Et même si ces maisons sont davantage occupées que jadis, assurent les élus, beaucoup d’entre elles ne servent que quelques semaines par an.
« C’est un gros problème, admet Jacques Prieur, maire de La Bernerie-en-Retz. Nos jeunes n’arrivent plus à se loger et nos entreprises peinent à recruter à cause de la question du logement. »
« La situation du logement est dramatique dans le pays de Retz, abonde Séverine Marchand, maire de La Plaine-sur-Mer et vice-présidente en charge de l’habitat et l’urbanisme à Pornic agglo. Aujourd’hui, un cadre moyen n’a plus la possibilité de s’y loger. » Pour expliquer cette situation, l’élue cite la forte attractivité du territoire, un marché immobilier devenu inaccessible à une large part de la population, un ralentissement des constructions à vocation locative et les restrictions imposées par l’État pour limiter l’étalement urbain, et donc, les lotissements, par exemple.
Face à un constat partagé par tous, quelles solutions ? La surtaxe des résidences secondaires, désormais applicable par l’ensemble des communes du littoral du pays de Retz, sera au menu des prochains conseils municipaux. Aucune ne l’applique encore.
Quelle est la part de responsabilité de plateformes comme Airbnb dans cette pénurie de locations à l’année ? Pour le moment, Pornic agglo ne dispose pas de chiffres à ce sujet, mais vient de lancer une grande enquête sur cette question précise.
Grâce à un arrêté préfectoral du 25 mai 2023, les quinze communes de Pornic agglo vont pouvoir mettre en place « la procédure du changement d’usage et du numéro d’enregistrement des locaux à usage d’habitation en meublés de tourisme ». Cette contrainte administrative permettra aux élus d’avoir un état des lieux des meublés de tourisme dans les communes de l’agglomération.
Les communes du littoral ne sont pas seulement des stations balnéaires, elles ont aussi une vie économique, commerçante et résidentielle à l’année. »
Source : Ouest-France, 9/09/2023
Sucé-sur-Erdre - La commune gagne ses galons touristiques
Elle vient de décrocher le label national de commune touristique. Il distingue la qualité et la diversité de ses offres d’hébergement temporaire et d’animation.
Sucé-sur-Erdre est devenue officiellement une commune touristique ; un classement octroyé par le préfet de Loire-Atlantique. Ce label national, valable cinq ans, est octroyé aux communes selon trois critères : la détention d’un office de tourisme classé, la disposition d’une capacité d’hébergements destinée à une population non-permanente et l’organisation d’animations touristiques.
Depuis plusieurs années, Sucé-sur-Erdre a développé, en collaboration avec l’office de tourisme Erdre canal forêt et les acteurs privés (hébergeurs, restaurateurs, activités…), un tourisme voulu local et responsable, en proposant de nombreuses activités. Ainsi, cette année, seize spectacles et une dizaine d’expositions et animations sont venus compléter la participation traditionnelle de la ville à des événements majeurs tels que les Rendez-vous de l’Erdre ou la Fête de la musique.
Sucé-sur-Erdre a aussi confirmé son intérêt pour les arts au sens large.
En termes d’hébergements, la ville compte six chambres d’hôtes (soit quarante-quatre couchages), cinq gîtes (dix-neuf couchages), une aire de bivouac (halte nature municipale de Mazerolles), une résidence de tourisme (Cap West) et 300 anneaux au port.
Source : Ouest-France, 13/09/2023
Blain - Un lieu pour magnifier le canal
Le projet de construction d’un espace dédié au canal de Nantes à Brest est en bonne voie.
Une réunion publique de présentation du projet du nouvel espace canal a eu lieu le jeudi 14 septembre. Le projet a été dévoilé devant une cinquantaine de personnes
Dans le cadre du plan d’action « Destination canal », le Département, en lien avec les collectivités locales, a choisi de créer un espace dédié au canal de Nantes à Brest au port de Blain.
Une pompe à chaleur qui utiliserait l’eau du canal L’espace canal aura un bâtiment d’environ 400 m² ainsi qu’un jardin narratif et paysager de 2 170 m².
Le cabinet d’architecture Loom Architecture, basé à Nort-sur-Erdre retenu par le Département a présenté le projet. Un projet dont le coût provisoire des travaux est de 2,8 millions d’€, financés par le Département.
L’ouverture du site au public est prévue à l’été 2026. Rémy Orhon, vice-président en charge du développement économique de proximité, économie sociale et solidaire et tourisme au département de Loire-Atlantique a indiqué : « Nous apportons une nouvelle offre touristique sur le territoire. Cet espace dévoilera la richesse du canal. L’espace sera ouvert et pourra aussi être utilisé par les acteurs locaux. »
Le cabinet d’architecte a décrit le bâtiment à énergie positive et Rémy Orhon poursuit : « Nous avons toujours la volonté d’aller très loin dans l’éco conception. Ça sera le 1er bâtiment départemental à énergie positive. »
À l’intérieur du bâtiment, différents dispositifs comme une grande fresque, « elle reprendra le profil du canal », belvédère, balcon sonorisé permettront de profiter de la vue sur le paysage avec « différents éléments optiques mais aussi historiques. »
Au niveau du jardin, le Département prévoit différentes animations. « Le but est d’avoir un fil conducteur, un jeu de piste. Le public devra découvrir l’information. On pourra aussi avoir la possibilité de proposer du ciné plein air. »
Dans le jardin, les architectes parlent des éléments importants comme la récupération des eaux de toiture, des miroirs d’eaux « pour évoquer les prairies humides ».
Le vice-président, Rémy Orhon précise que : « la conception est très poussée. Le public pourra voyager intelligemment dans l’espace et dans le temps. C’est un outil pour les acteurs du territoire et qui par la gratuité de son accès entre dans le cadre du tourisme pour tous. Il permettra aux habitants de découvrir leur territoire. »
Source : Presse Océan, 20/09/2023
CLISSON - RANDONNÉES : CE COIN DE LOIRE-ATLANTIQUE COMPTE 45 CIRCUITS
Avec 45 circuits à faire dans les quatre coins du territoire, le pays du Vignoble nantais est une terre pour les randonneurs et marcheurs.
De la petite balade de 5 km à la grande randonnée de pays, colonne vertébrale qui traverse tout le territoire et autour de laquelle se greffent de nombreuses boucles pédestres, il y en a pour tous les goûts.
L'offre dense attire. Encore plus depuis la crise sanitaire. Si aucune étude n'a été faite pour mesurer le nombre de randonneurs qui empruntent ces itinéraires, des indicateurs donnent une idée de ce que représente la pratique.
Un éco-compteur a été installé sur le sentier pédestre à Pont Caffino. En 2022 (du 14 mai au 31 décembre), 31 746 passages ont été enregistrés.
En 2023, un premier bilan qui va du 1er janvier au 31 juillet comptabilise déjà 26 312 passages.
Un autre système de comptage a été mis en place de 2018 à 2021 sur le GR de Pays à Gervaux par l'Etablissement public territorial du bassin de la Sèvre nantaise.
Un autre indicateur montre combien la pratique est importante dans le Vignoble nantais.
C'est le téléchargement des fiches pédestres mises en ligne et à jour sur le site de l'office de tourisme.
En 2022, 65 000 fiches randonnées ont été téléchargées.
La pratique est aussi plébiscitée en raison de la diversité des paysages et sites qu'offre le pays.
Pour les plus aguerris, le territoire est traversé par le GR de Pays Sèvre et Maine. L'itinéraire s'étend de Nantes pour la partie le long de la Sèvre nantaise. Et de Nantes à Remouillé pour la partie en bordure de Maine. « Il se poursuit en Vendée et forme ainsi la boucle du Vignole, une itinérance balisée de 103 km », rappelle Peggy Gastineau.
De ce GR partent de nombreux circuits plus ou moins longs. Ainsi que des mini-parcours qui invitent à « découvrir de manière ludique et interactive les richesses du milieu naturel ».
Le territoire compte même un circuit labellisé Les Balades à roulettes®. Proposées par le Comité départemental de la randonnée pédestre, ces balades sont destinées à un public spécifique : les parents accompagnés de jeunes enfants en poussette, petit vélo, trottinette, draisienne, les personnes ayant des difficultés à marcher sur des terrains accidentés, les personnes en fauteuil roulant.
Des centaines de kilomètres de chemins sont entretenus et balisés tous les ans.
Toutes les dépenses liées aux chemins sont financées par les deux communautés d'agglomération et de communes du territoire.
Source : actu.fr, 14/08/2023