En 2 ans, elle est devenue la première compagnie en nombre de destinations
Grenoble et Fuerteventura (Canaries) sont reliés à Nantes depuis les 21 et 22 décembre 2013.
Et dès le 26 avril 2014, des routes aériennes seront créées vers Naples, Calvi et Figari. Au total, Volotea desservira ainsi 20 destinations au départ de Nantes, ce qui la hissera à la première place en termes de destinations proposées.
« Nantes est la plus belle réussite de notre compagnie en Europe », se félicite Carlos Muňoz, son président fondateur. Compagnie espagnole, Volotea a son siège à Barcelone mais ne compte aucune base en Espagne.
Elle a ouvert son premier hub à Venise début 2012 et son deuxième à Nantes en juin 2012.
En 2013, la compagnie aux couleurs blanches et rouges a transporté 293 067 pax*, ce qui la positionne à la troisième place de Nantes Atlantique, derrière Air France et Easyjet et devant Transavia.
Réouverture du Nantes-Milan ?
Autre fait marquant : 66% des nouveaux passagers de l’aéroport le sont… avec des vols Volotea !
« En deux ans, seules quatre lignes (Biarritz, Lille, Metz et Milan) ont été interrompues faute de trafic ce qui est peu pour l’aérien, commente Carlos Muňoz.
Et encore, le Nantes-Milan a été ouvert dès notre arrivée en juin 2012 alors que personne ne nous connaissait. La rotation fonctionnerait sans doute si nous l’ouvrions en 2015 ou 2016. D’ailleurs, nous y réfléchissons… ».
Aujourd’hui, Volotea dessert quatre villes métropolitaines (Grenoble, Montpellier, Perpignan et Strasbourg), la Corse, les Baléares, les Canaries, la Sardaigne, l’Italie (Florence, Palerme, Venise et bientôt Naples), ainsi que Munich et Prague.
En 2014, 500.000 sièges seront proposés au départ de Nantes contre 445.500 en 2013.
500.000 sièges proposés en 2014
La force de Volotea ? Des premiers prix attractifs bien sûr, à partir de 29 euros (hors Canaries) pour certains billets réservés très tôt.
Ils peuvent monter à plus de 150 euros quand la date du vol s’approche et que la période est particulièrement demandée, le prix moyen des ventes étant de 75 euros.
DSM - Plein Ouest. Photos©DSM
Photo d'ouverture : Carlos Muňoz, sur le tarmac nantais
* Par commodité, on parle souvent de passagers mais une personne réalisant, par exemple, en 2013, 5 aller-retours Nantes Strasbourg, sera comptabilisé comme « 10 passagers ». En réalité, il s’agit d’un nombre total de sièges utilisés. C’est pourquoi, en langage aérien, on ne parle pas de passagers mais de pax.