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Clisson - Fidèle cliente, elle reprend ce café en Loire-Atlantique
Depuis fin août, Elodie Poirier est à la tête du café des Cordeliers, célèbre bar du quartier Saint-Antoine, à Clisson. Un « accomplissement professionnel », voire même « la réalisation d'un rêve », pour cette Clissonnaise de 42 ans qui avait toujours gardé dans un coin de sa tête l'idée « de reprendre un bar ».
Mais les aléas de la vie en avaient décidé autrement : formée pour être assistante sociale, elle a plutôt travaillé comme soudeuse, salariée du commerce ou encore agent de fabrication pour des verrières. Quand son conjoint a eu écho de la vente du fonds de commerce, en décembre dernier, par les précédents gérants - David et Lorraine Bochereau, arrivés il y a près de quatre ans et qui nourrissent d'autres projets - cette maman de trois enfants a tout de suite saisi l'opportunité.
« Il correspondait à mes critères ». Elle avait inscrit quelques conditions avant de se lancer. " C'est un café de quartier qui a une âme et un style. J'ai pu installer toute ma petite famille ici, grâce au logement au-dessus. C'était indispensable. Et enfin, j'ai la chance d'être bien accompagnée par les derniers gérants dans cette transmission. C'est un passage de relais idéal".
La cliente de l'établissement depuis de nombreuses années a ainsi pu s'essayer derrière le comptoir depuis juin. Elle conserve les deux serveurs : Manon et Quentin.
Source : actu.fr, 5/09/2023
Fin juillet, un nouveau bar-restaurant a été inauguré à Saint-Nazaire près du quartier du Petit-Maroc. D’abord ouvert en bar puis en restaurant quinze jours après, le DOM-TOM a pris ses marques. Un lieu où les habitués se retrouvent autour de spécialités venues d’Outre-mer.
C’est avec deux autres associés (Simon et Jonathan) que Alexandre a ouvert ce nouvel établissement. Leur idée : ouvrir une rhumerie et un bar-restaurant à la fois antillais, réunionnais et tahitien à Saint-Nazaire. Un troisième restaurant spécialisé dans la cuisine du monde. Car les trois amis sont aussi propriétaires de deux autres établissements à Saint-Nazaire situés à côté l’un de l’autre : La Compagnie Franco Thaïe et sa cuisine asiatique, et le Panem, un restaurant à la cuisine méditerranéenne.
« La vanille provient directement de Tahiti, les fruits frais de la Réunion », explique Alexandre. L’un de ses associés, Simon, fait régulièrement de l’import-export directement des territoires ultramarins. Une occasion pour lui de ramener des produits de qualité, en quantité et à moindre coût. Des produits rares en France. « Nous avons également des rhums d’exception que nous ne pouvons pas disposer en France ». En effet, certains d’entre eux sont millésimés. À la carte donc, un large choix de rhums pour les punchs et les cocktails (rhum cassonade, rhum sirop de groseille ou rhum miel, notamment).
Pour la suite, Alexandre réfléchit à un nouveau restaurant sud-américain. Pour le DOM-TOM, il souhaite recruter un barman à l’année et proposer de nouvelles recettes. À partir de septembre, un brunch sera organisé tous les dimanches de 11h à 16h.
Source : Presse Océan, 6/09/2023
Le 1er septembre, Pierre Nunge et Lé Jolys ont lancé Toopiko, leur drive de produits locaux exclusivement issus du Castelbriantais. Un démarrage concluant.
Toopiko, c’est son nom, a pour vocation de proposer aux consommateurs du territoire de consommer local exclusivement, et donc des produits de saison. « Chez nous, il n’y aura pas de tomates cet hiver », glisse Pierre Nunge. À 29 ans, le jeune commercial travaillait sur son projet depuis plus d’un an.
« On sait que les gens veulent consommer local, mais il faut que cela soit facile. Il y a des questions de temps pour le client et pour le producteur également car ce n’est pas son métier de communiquer sur ses produits », explique Léa Jolys.
Alors, pendant un an, le projet a mûri, le site Internet s’est construit, le duo a sillonné les alentours à la rencontre des producteurs locaux et les premiers essais ont été effectués avant l’été. Toopiko était né. « Topikós, cela veut dire marché en grec et c’est en Grèce qu’est né le marché comme on le connaît aujourd’hui dans les centres-villes », commente la jeune femme de 26 ans, ancienne cheffe de projet dans une agence de communication castelbriantaise. « Notre idée est d’avoir un peu tous les produits qui existent, avec un stock de produits secs comme des pâtes ou des légumineuses, et des produits frais sur commande des consommateurs via notre plateforme. Notre gamme est vouée à s’élargir », détaille le couple.
Le local a été trouvé dans le bâtiment de l’entreprise familiale. « Les 100 m² n’étaient pas utilisés, on les a un peu rénovés pour avoir une surface de stockage de 40 m² avec une chambre froide et des frigos », expose Pierre Nunge. Actuellement, Toopikos proposent 200 produits en provenance de vingt-cinq producteurs, en majorité à 40 km autour de Châteaubriant. « Nous allons un peu plus loin en Anjou pour le vin. » Accompagnés par Ilan (Initiative Loire Atlantique nord), les deux jeunes entrepreneurs ont réussi le lancement avec déjà plus de 400 inscrits.
Source : Ouest-France, 4/10/2023
Cédric Vanderschaeghe a remporté la finale des Pays de la Loire, mais il a été battu pour la palme nationale du « Meilleur commerce indépendant de France ».
Passionné par le vin, Cédric Vanderschaeghe est aussi « très attaché à l’humain, l’accueil et le conseil ». Cette belle et bonne philosophie du commerce lui a été bien utile pour étayer les cinq critères composant son dossier de candidature au concours du Meilleur commerce indépendant de France organisé fin juin 2023 par le site petitscommerces.fr, dédié à la défense des indépendants faisant face aux marques, petites et grandes, comme aux franchisés.
« Cinq commerces étaient sélectionnés sur les 60 en lice dans chaque région », explique le gérant depuis septembre 2016 de l’enseigne Les vins d’Oleg, « ça fait donc pile-poil sept ans ». Le « Guérandais d’adoption depuis 1994 » a su tirer son épingle du jeu en glanant dans la dernière semaine de juin un stock de « 796 likes sur Facebook », élu de fait par la vox populi Meilleur commerce indépendant des Pays de la Loire. Avec en guise de prix « un Portrait premium sur petitscommerces.fr ». Direction la finale, avec onze autres commerçants, où « le jury composé de six experts professionnels du commerce indépendant et les 30 000 votants » ont désigné le 1er juillet comme gagnant national 2023, « dans un mouchoir de poche, avec une note entre 16,5 et 17/20 »… et un peu plus donc pour le lauréat, un commerce de Beauvais (Oise).
Ravis de cette belle aventure numérique, Cédric Vanderschaeghe et sa compagne-collaboratrice Élodie proposent à leur clientèle une palette aux couleurs et saveurs variées. « Nous avons selon les périodes de l’année entre 400 et 500 références : bières, vins et spiritueux, épicerie fine et quelques accessoires », souligne le quadragénaire, et qui aurait aimé « devenir vigneron sans des problèmes de dos ». Le monde du vin, Cédric Vanderschaeghe le connaît « depuis 13 ans. Mais je m’intéresse au vin depuis 2005 », précise-t-il
Et au fait, pourquoi Les vins d’Oleg ? « On m’appelle Oleg depuis qu’un pote au lycée Galilée m’a surnommé ainsi après un délire au piano, en référence à Charly Oleg, le pianiste de l’émission Tournez manège ! », dévoile ce guitariste et bassiste rock.
Source : Presse Océan, 21/10/2023
Cet été, a ouvert, dans le centre de Vertou, Chez Manon, qu’elle décrit comme une « supérette de quartier ». Avec l’objectif de mettre en avant la proximité et la convivialité.
« Les Vertaviens vont y trouver principalement des produits alimentaires (fruits et légumes bio, tisanes, biscuits, vins, bières…) issus de producteurs locaux, mais aussi originaires de ma Provence natale (Amaretti, calissons, huiles, herbes…). Il y a également un rayon arts de la table et accessoires de cuisine. En résumé, tout ce qu’il faut pour faire une cuisine saine », détaille la gérante.
Cette philosophie se décline également dans la restauration à emporter, proposée du mardi au vendredi, sous forme par exemple de buddha bowls, des plats végétariens complets et équilibrés.
Chez Manon se veut aussi un lieu de rencontre autour de la cuisine et de l’alimentation. « J’ai déjà mis en place des ateliers tisanes avec Biohême, productrice locale, qui rencontrent beaucoup de succès. »
Après des études art et design, Manon Willmann a multiplié les expériences professionnelles : responsable magasin, délégué pharmaceutique pour une grande marque de cosmétiques, responsable de rayon pour Nature et découvertes. Elle a même une expérience de factrice.
Manon Willmann est pleine d’idées pour faire vivre ce nouveau commerce. « Chaque mois, un créateur ou artisan va investir le lieu : ce mois-ci, c’est PAE.HEN qui propose des meubles anciens restaurés. En 2024, je proposerai également une petite restauration sur place. »
Source : Ouest-france.fr, 25/10/2023
Bientôt un an que Dan Lecoindre, de Dan Vidéo, a pris une retraite bien méritée. Les locaux sont désormais occupés par une fromagerie-crèmerie, Bienvenue Chez Tom.
C’est en quittant la région parisienne avec sa femme et ses deux enfants il y a trois ans, alors qu’il travaillait dans le marketing, que cet habitant de Gorges a ressenti, à l’aube de ses 40 ans, le besoin de changement. « Je rêvais d’ouvrir mon commerce et la fromagerie est venue naturellement, car c’est ma passion, précise-t-il. J’ai passé un CQP (certificat de qualification professionnelle) en alternance et un employeur m’a vite confié une tournée de marchés sur le Vignoble, le temps que je trouve ici ».
Puisque le local identifié était, avant sa fermeture, un vidéo club, son aménagement n’était pas adapté à l’activité de fromagerie. Un programme de travaux a alors été élaboré pour un coût total avoisinant les 25 000 €, une subvention d’environ 10 000 € étant sollicitée auprès du Département de Loire-Atlantique au titre du soutien aux territoires 2020-2026 (cœur de bourg-cœur de ville), sachant que le local en question appartient à la mairie.
Chez Tom a connu une belle entrée en matière. « Je suis très content et satisfait de la première journée, avec beaucoup de monde, des bons retours, au-delà de mes espérances, poursuit Thomas Roudot.
« Les premiers contacts entre le porteur de projet, le gérant Thomas Roudot et la commune avaient débuté en septembre 2022, précisait l’adjoint Pierre Ahoulou lors du dernier conseil municipal. On a ensuite rénové les lieux afin de créer les meilleures conditions pour recevoir cette nouvelle enseigne située en plein centre-ville du Loroux-Bottereau ».
Source : L'Hebdo de Sèvre et Maine, 26/10/2023