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Saint-Nazaire - Monoprix, le souffle nouveau
Monoprix s’installera fin mai-début juin au Ruban Bleu. D’ici la rentrée, le centre commercial aura retrouvé un taux d’occupation quasi complet (90 %).
Le temps de « mettre en œuvre les travaux, car Monoprix a des besoins propres, le magasin ouvrira fin mai ou courant juin », précise Jean-Michel Sarget, responsable du site marchand depuis 2018.
L’enseigne française s’installera dans les 2 000 m² (sur deux niveaux) qu’occupait jusqu’en 2019 l’ex-chausseur PittaRosso. « Il s’agit de la 4e arrivée annoncée depuis le début de l’année », souligne Jean-Michel Sarget qui avalise aussi l’implantation de la marque néerlandaise de cosmétiques et de produits pour la maison « Rituals pour le 10 mai et de La Fée Maraboutée quasiment au même moment. La Boutique de Vos Rêves a ouvert ses portes en février ».
Deux investisseurs nazairiens
La présence de plus en plus importante des étudiants à Saint-Nazaire (l’École des Beaux-Arts près du Théâtre et le CESI au Paquebot, sans oublier l’excentré pôle universitaire de Gavy) n’est sûrement pas sans lien avec la décision du groupe Casino -propriétaire de la marque Monoprix- d’investir la cité navale.
L’investissement est réalisé par deux franchisés nazairiens (Pierre-Marie Muller et Pauline Rinart), « des indépendants -comme 60 % des vitrines du Ruban Bleu- qui connaissent le commerce à Saint-Nazaire », se satisfait le responsable du centre commercial.
Avec Monoprix, le Ruban bleu conforte l’accueil d’une marque « que l’on ne trouve pas dans un rayon de 50 km alentour et c’est le cas de la plupart des enseignes du Ruban Bleu », rappelle-t-il. « Trois ou quatre » autres commerces devraient ouvrir « dans peu de temps, au cours de l’été. Nous sommes en phase de signature de bail », informe Jean-Michel Sarget, lequel ne souhaite toutefois pas dévoiler leurs noms « avant que tout soit acté ».
L’ouverture de Monoprix va créer « quinze emplois », indique Jean-Michel Sarget. « Rituals trois ; La Fée Maraboutée deux ou trois ; La Boutique de Vos Rêves deux. Et il y en aura au moins autant pour les trois ou quatre autres enseignes à venir.
Source : Presse Océan, 22/02/2023
Pornic - Pays de Retz - Ces magasins de produits bio qui résistent
Alors que la consommation des produits issus de l’agriculture biologique baisse, rencontre avec deux commerces qui résistent, à Sainte-Pazanne et à Saint-Mars-de-Coutais.
Le rayon surgelé a été mis en stand-by, le temps de la tempête énergétique. Une chambre froide a également été coupée pour économiser l’électricité. Au magasin Bio’Zitive, qui trône à l’entrée de Sainte-Pazanne, ces mesures font partie de la stratégie des gérants pour faire face à une hausse des dépenses couplée d’une baisse des recettes.
Ces dernières années, le marché du bio a évolué en dents de scie. Très haut pendant le confinement, plus bas aujourd’hui. « Le marché du bio est en difficulté, constate la gérante, Isabelle Loirat. Selon la Fédération nationale d’agriculture biologique (Fnab), les ventes des produits bio ont diminué de 6,3 % de janvier à septembre 2022. À Sainte-Pazanne, le magasin de producteurs Au Jardin Bioretz est en redressement judiciaire et fermera définitivement ses portes ce samedi 25 février. Ailleurs dans le département, les Biocoop de La Baule et du Pouliguen ont baissé le rideau ces derniers mois.
Bio’Zitive a la particularité de faire partie de Biomonde, un groupement coopératif de magasins bio’indépendants. Pas de franchise, donc, et une liberté totale au niveau de l’achat des produits pour Isabelle et Bruno Loirat. « On travaille en direct avec 90 producteurs et artisans locaux, précise Bruno Loirat. « On consacre plus de temps aux achats pour essayer de proposer les tarifs les plus justes possible, ajoute Bruno Loirat.
À Bio’Zitive, l’activité a chuté de 5 % l’an dernier. L’entreprise a dû se séparer de deux de ses cinq salariés. La tendance à la baisse se poursuit en ce début d’année ».
À Saint-Mars-de-Coutais, le Petit local se dit plutôt « épargné » par la crise que traverse le bio. Pour Erwan Brient, l’un des cogérants de cette boutique spécialisée dans le vrac et les produits locaux, cela s’explique par différents facteurs. « Nous sommes un magasin de proximité et je pense que c’est ce qui nous sauve, livre-t-il. Nous touchons une clientèle d’habitants du bourg en plus de nos habitués. Nous avons aussi plusieurs casquettes entre le bio, le vrac et le magasin de producteurs. » Ces prochaines semaines, le Petit local ouvrira un rayon surgelé, pour proposer poisson et glaces à la clientèle.
Source : Ouest-France, 21/02/2023
Pornichet - Restaurant. Le Kon-Tiki de retour avec de nouveaux propriétaires
Après 7 années passées à Saint-André-des-Eaux dans leur restaurant le Tikaz, c’est une nouvelle aventure qui va débuter pour Julien et Karine Lefroid.
Ils s’installent au 36 boulevard de la République à la place de La Boussole fermée depuis novembre dernier : « Nous voulions nous agrandir et ici, le cadre est superbe avec la place du Marché qui est magnifique. Pornichet est une ville qui bouge et nous sommes situés à 300 mètres de la plage. La capacité d’accueil y est trois fois supérieure à notre restaurant précédent.»
L’établissement va retrouver son nom d’origine qu’il portait avant 2015, le Kon-Tiki. Un clin d’oeil aux années passées : « C’est le nom que tous les gens du coin connaissent.»
Les clients pourront y retrouver des pizzas préparées par un pizzaiolo, ainsi que la cuisine du patron avec quelques nouveautés à découvrir, « une carte originale qui reste cohérente avec ce que nous savons faire ».
Avec la volonté de « chérir leur noyau d’habitués », le couple prévoit une ouverture courant février en fonction de l’achèvement des travaux. La dernière ligne droite est lancée pour Julien et Karine, qui ont « hâte de retrouver leurs clients ».
Source : L'Écho de la Presqu'île, 3/02/2023
Nantes - il va ouvrir une cave sans alcool au printemps 2023
Jérôme Cuny projette d'ouvrir une cave sans alcool sur l'île de Nantes en mai 2023.
Depuis que Jérôme Cuny s'intéresse aux boissons sans alcool, il est devenu un véritable spécialiste du sujet. De la crise de la filière viticole à l'explosion du marché du Nolo - no alcohol et low alcohol - aucune publication n'échappe à sa revue de presse.
"Il faut être expert", assure le Nantais qui ouvrira son commerce au pied de la Grue jaune, sur l'île de Nantes d'ici la fin du mois de mai 2023. Bières, vins, "spiritueux alternatifs", cocktails prêts à boire, boissons au CBD, sodas peu sucrés... Installée dans un local d'une soixantaine de mètres carrés laissé vacant mail des chantiers, cette cave sans alcool comprendra à son ouverture pas moins 350 références. Le magasin, qui disposera d'une terrasse pour la dégustation, proposera également des produits d’épicerie fine pour l'apéritif.
Défi du Dry January, explosion de l'offre et de la demande : la formule gagnante pour connaître le succès. Selon Jérôme Cuny, le Nolo a un avenir garanti. "Ce marché est suffisamment mûr et mature, juge-t-il, et il faut désormais pouvoir offrir des alternatives aux boissons alcoolisées ainsi qu'au softs traditionnels pour ceux qui doivent ou souhaitent modérer leur consommation d'alcool. De nouvelles boissons sortent tous les mois et des vignerons acceptent de jouer le jeu. On va même aller vers la production de vins spécialement destinés à la désalcoolisation."
Source : actu.fr, 24/01/2023
Nantes - Lili Big Café, deux reconversions très réussies
Face aux futures fontaines de la place du Commerce, Pierre-Yves Rouillon et Marc-Antoine Belliard ont créé leur bistrot, le Lili Big Café, un lieu cosy avec plein de petits salons et des niveaux différents. Du café du matin à l’afterwork du soir, en passant par la brasserie du midi, le Lili Big Café est un endroit où les deux compères veulent accueillir leurs clients dans un cadre chic, moderne et chaleureux.
Après avoir travaillé dans un cabinet d’assurance pendant 28 ans, Pierre-Yves Rouillon a voulu changer de vie et se réorienter professionnellement. Même aventure pour Marc-Antoine Belliard, qui travaillait au siège social de Ralph Lauren en région parisienne dans les chaussures hommes et femmes.
« Le lieu s’est libéré, on a sauté sur l’occasion », sourient-ils. Avant que Pierre-Yves Rouillon ne précise en souriant : « C’était une agence d’assurances AXA, ici, avant. Or, je travaillais chez Axa. J’ai donc eu les informations en première main ».
Les deux hommes espéraient que leur ouverture, en juillet, coïnciderait avec la fin des travaux de l’allée Duguay-Trouin. Mais ils vont devoir encore patienter encore jusqu’en mars pour profiter à fond de leur terrasse d’une quarantaine de places (45 places à l’intérieur).
Pierre-Yves Rouillon et Marc-Antoine Belliard ont choisi de proposer des produits de qualité comme le thé Mariage frères, le café Segafredo Zanetti servi à partir d’une machine Leva à l’ancienne. En jus de fruit, les nectars de Patrick Font sont aussi à la carte. Et ils proposent une formule très originale pour les six bières et l’irish cider, car les clients se servent seuls.
Côté restauration, le cuistot prépare des tartines gratinées, burgers, poke bowl et salades… avec priorité aux produits raisonnés, locaux ou biologiques. « On cherche toujours les circuits courts et les produits locaux .
Source : Presse Océan, 17/01/2023
La Brasserie de l’avenue de la République, face au Paquebot et à l’esplanade des Droits-de-l’Homme est restée dans le jus de sa fermeture en 2019. La Sonadev , bras armé de la Ville pour le développement de projet d’urbanisme et qui avait préempté le bien pour orienter sa destination et éviter l’implantation d’un resto rapide de plus, a trouvé l’investisseur idéal.
Il s’agit d’un duo connu dans le monde de la restauration à Saint-Nazaire. Kevin Maze et Mehdi Tamboura sont les associés du P’tit Goinfre, temple de la grillade qu’ils ont repris en 2019.
« Nous avons été tout de suite très intéressés par cet établissement historique, raconte le premier. Et puis, il y avait le challenge de la dynamique du centre-ville. » Le projet du binôme a remporté l’adhésion du jury composé d’élus et de membres de la Sonadev.
À quoi va ressembler cette brasserie qui ne souhaite pas encore dire son nom ? « On va entretenir le suspense, sourit Kevin Maze, qui dévoile tout de même l’ambitieux investissement. On dépasse le million d’euros. On a souhaité faire appel à un excellent cabinet d’architecte spécialisé dans la restauration. » Le nom du cabinet ? Where is Brian, référence à un sketch de l’humoriste Gad Elmaleh, peut mettre sur la voie de la touche « british et cosy », qu’adoptera l’aménagement.
Décoration hypersoignée et cuisine ouverte seront le fil conducteur dans le bar-restaurant de 97 couverts à l’intérieur et 40 à 60 en terrasse.
Pour attirer les gens d’entrée, jouer sur le potentiel, clients de commerces de passage, salariés du centre, étudiants du Cesi, les associés proposeront une carte efficace. « Une cuisine italienne, quelque chose qu’on avait envie de faire depuis longtemps avec un ancien projet sur le port », détaille Mehdi Tamboura, fort de sa solide expérience dans de nombreux restaurants de la côte en Loire-Atlantique.
La période de travaux est espérée de février à juin. « On aimerait ouvrir mi juin, mais ça sera surtout quand on sera prêt vraiment, pour faire fort tout de suite. »
Source : Ouest-France, 14/01/2023